[…] Massimo Modonesi avance une hypothèse, en caractérisant les gouvernements progressistes latino-américains du XXIe siècle comme des « révolutions passives », en s’appuyant sur les théories gramsciennes de l’autonomie et de l’hégémonie, « permettant « d’aller au-delà de la formule de gouvernement progressiste ». Après être revenu longuement sur le césarisme de ces régimes, qui a rendu impossible la construction d’une contre-hégémonie réelle, il conclut que les révolutions passives en décadence annoncent « la fin d’un cycle, d’une époque qui s’achève inexorablement ». Modonesi prolonge son ouvrage paru en 2017, Revoluciones pasivas en América. […]
[…] Massimo Modonesi avance une hypothèse, en caractérisant les gouvernements progressistes latino-américains du XXIe siècle comme des « révolutions passives », en s’appuyant sur les théories gramsciennes de l’autonomie et de l’hégémonie, « permettant « d’aller au-delà de la formule de gouvernement progressiste ». Après être revenu longuement sur le césarisme de ces régimes, qui a rendu impossible la construction d’une contre-hégémonie réelle, il conclut que les révolutions passives en décadence annoncent « la fin d’un cycle, d’une époque qui s’achève inexorablement ». Modonesi prolonge son ouvrage paru en 2017, Revoluciones pasivas en América. […]